Cynthia Scheider affirme « la Culture de Pop est un outil important liant les Peuples »

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Alexandrie— La BA a organisé le Jeudi 17 avril 2008, une conférence intitulée « Les Liens Culturels entre les Etats-Unis et le Monde Musulman : La Réalité et le Potentiel ». La conférence a été donnée par Cynthia P.Shneider, un professeur éminent en pratiques diplomatiques, à l’Université de Georgetown, Washington DC et ancienne ambassadrice des Etats-Unis aux Pays-Bas, et présidée par l’Ambassadrice Hagr Islambouly, Chef du Secteur des Relations Etrangères de la BA.

Au début de la conférence, Dr Schneider a montré une photo pour le défunt Président Américain Thomas Jefferson, et a évoqué l’intérêt qu’il accordé à la fois aux arts et à la Science. Il a affirmé que la culture populaire comme le jazz, la musique Hip Hop, les films et les épisodes de TV sont des outils importants de communication entre les peuples et nations. Elle a désigné la Guerre Froide qu’a eu lieu durant les années soixante et soixante-dix comme une guerre des idées durant laquelle les Etats-Unis ont dépensé une fortune sur les programmes culturelles. Alors que durant les années quatre-vingt dix ces budgets se sont beaucoup réduits ce qui a mené à une grande lacune culturelle entre les Etats-Unis et le Monde islamique.

Dr Shneider a déclaré que durant l’époque soviétique, les Etats-Unis ont vulgarisé les concepts du capitalisme et de la démocratie en Europe et l’Union Soviétique afin de les inciter à rejeter le communisme et le régime Gauche en recourant aux programmes culturels. Dr Shneider a décrit cette politique « n’est plus faisable dans le temps moderne, le dialogue doit être animé entre les Etats-Unis et le Monde Islamique avec un respect mutuel et une profonde compréhension des dimensions de l’identité de chaque parti. »

Il a mentionné que l’Institut Gallup a mené un sondage parmi les musulmans venant de plusieurs pays y compris les Etats-Unis, ce qui a montré que le désaccord entre les deux paris émane de l’irrespect que montrent les Etats-Unis vis-à-vis les musulmans.

A la fin de son discours, Schneider a préconisé que la culture soit placée à la tête de l’agenda diplomatique internationale, et a affirmé que les films américains et les épisodes de TV ne doivent pas nécessairement refléter une vision officielle des Etats-Unis. Elle a souligné que l’image négative des musulmans peut être changée grâce au cinéma, les arts et la culture en général, notamment après les dégradations des relations entre les deux côtés après les événements de 11 septembre.


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